J’ai 53 ans, je suis ingénieur et j’ai connu la cocaïne à l’âge de 38 ans. J’ai passé de l’ingénieur fiable que j’étais à l’employé sur lequel on ne pouvait plus compter. De 1992 à 2002, j’avais de bons emplois. À partir de 2003, après plusieurs rechutes, j’ai expérimenté la rue et les missions. Il était alors devenu de plus en plus difficile de me réinsérer dans un de mes deux domaines. J’ai fait quelques tentatives qui ont toutes été vaines. Il fut un moment où j’ai décidé d’aller en thérapie. Après trois mois de thérapie, il était temps de faire ma réinsertion sociale. J’ai alors été reçu par mon agent d’Emploi-Québec qui m’a suggéré le Groupe Plein Emploi. Là, j’ai rencontré des gens vraiment sympathiques. La différence pour moi a été le fait de recevoir un service mieux adapté à mes besoins. J’ai reçu l’écoute qui était nécessaire pour une bonne compréhension de ma situation. J’ai pu me concentrer sur ma réalité de professionnel fragilisé par un problème lié à la consommation de cocaïne. Cela faisait quatre ans que j’étais sorti du milieu professionnel. Le personnel du Groupe Plein Emploi m’a supporté dans ma démarche en m’écoutant, en me comprenant et en me donnant des avis éclairés au sujet de mon curriculum vitae, mes lettres de présentation, et en me faisant réfléchir sur les possibilités qui s’offraient à moi. Au bout de six mois, et grâce à l’aide fournie par le Groupe Plein Emploi, je me suis senti prêt à recommencer en m’appuyant sur de meilleures fondations. Enfin, j’entrevoyais l’avenir avec optimisme.